Arthur Sherlock B. Holmes • To a great mind nothing is little.

Sans doute avez-vous entendu parler de Sherlock Holmes, le fameux détective privé de Londres. Sans doute aussi avez-vous entendu parler de son frère ainé, Mycroft. Tous les deux sont des personnages des nouvelles de Sir Arthur Conan Doyle. Oui mais.... pas tout à fait. Comme beaucoup l'on pensé durant cette période, Sherlock a vraiment existé et était un détective privé vivant non au 221B mais au 222 Baker Street. Subtile non ? Suffisamment en tout cas pour qu'il puisse avoir la paix lorsque tous ces fans ont commencés à envahir la rue. Doyle était un ami proche de John Watson et il en a reprit les écrits qu'il a réadapté pour écrire ses nouvelles, sous l'accord des personnages visés.
Mais alors, qui suis-je dans tout ça ? Nous y venons, un peu de patience....
Mon père était Mycroft Holmes, un homme dont les facultés de déduction dépassaient celles de Sherlock. Non non, ce n'est pas moi qui le dit mais ce cher Arthur Conan Doyle. Mon père était un membre du Gouvernement Britannique, proche de la famille royale. Quand à sa fonction, il n'a jamais voulu me le dire et je n'ai jamais voulu en savoir plus la dessus. S'il y a bien une chose qu'il m'a apprit c'est de ne pas parler de ce genre d'affaires.

Mon père a épousé une jeune femme anglaise dans la plus grande discretion, comme il fait toujours. C'est d'elle qu'il m'a eut. C'était en réalité un dragon, changée en humaine et incapable de reprendre sa forme humaine. Elle est morte quelques années après, alors que j'allais avoir 5 ans. C'est donc surtout mon père qui m'a élevé, si on peut appeler ça comme ça. Pour tout dire il n'a jamais été très doué avec les enfants. A mes 6 ans j'ai reçu un microscope, à 7 ans un téléscope et les autres années m'ont aussi affublés de "jouets" très étrange pour mon âge. Mais j'ai malgré tout bien grandit. Mon imagination me permettait de m'inventer mes propres jeux et ce même dans le silence qu'exigeait mon père à la maison. J'avais de temps à autres des visites de mon oncle, un grand détective qui savait lui aussi rester discret. Il venait d'ailleurs souvent me voir sans que mon père ne s'en apperçoive. Si j'avais ignoré leur lien de parenté je n'aurais jamais put deviner qu'ils venaient de la même mère et avaient grandis ensemble. Bref ! Sherlock a souvent essayé de faire de moi une copie de lui, en m'apprenant pas mal de choses tenant plus de la déduction et du domaine de l'enquête policière. Autant vous dire qu'il m'a montré pas mal de choses pas tout à fait de mon âge... Allez savoir pourquoi, un jour où il était fâché contre mon père il m'a apprit à fabriquer un puissant somnifère...

Et puis, l'année de mes 11 ans je suis tombé gravement malade. Des tremblements, une fièvre hors norme, des sueurs froides... J'étais bloqué au lit pendant des semaines, recevant la visite de nombreux médecins plus spécialisés les uns que les autres. Je savais que si mon père ou mon oncle n'avaient pas put deviner l'origine de mes symptomes personne ne le pouvait. Puis, tout à coup, la fièvre s'est évaporée et mon corps est devenu froid, glacé pour tout dire. Mon père s'est encore plus inquiété. Il a véritablement cru qu'il allait me perdre mais j'ai survécu. Un soir j'ai commencé à tousser très ford, j'avais quelque chose de coincé dans la gorge. J'ai toussé et toussé tellement fort que j'ai fini par recracher quelque chose dans le mouchoir : un morceau de glace. J'avais hérité des gènes de ma mère, j'étais un dragon tout comme elle. Personne ne l'avait jamais cru et personne ne m'aurait jamais cru non plus. Bien évidemment les Holmes et Watson ont gardé le secret. Avoir un dragon de glace dans sa famille ce n'est peut-être pas la meilleure chose à dire à n'importe qui.

En grandissant j'ai perdu mon père, mort de vieillesse et dans le plus grand calme. Son enterrement fut aussi silencieux que sa vie. J'ai ensuite entreprit de voyager par dela le monde. Je n'avais pas tellement veillit physiquement. Mon sang de dragon avait figé mon âge dans la glace, sans mauvais jeu de mort, l'année de mes 19 ans. J'ai donc toujours cette âge physiquement parlant. En voyageant j'ai fais la connaissance d'autres individus particuliers en tout genre et certains plutôt dangereux. J'ai pendant un temps essayé d'en chasser certains, ceux qui risquaient de révéler notre existence à tous. J'étais plutôt bon la dedans, surtout pour la partie pistage.
Durant ces années j'ai aussi appris à me maitriser. Contrairement à ma mère qui en était devenue incapable, j'ai réussis assez rapidement à pouvoir prendre ma forme de dragon à volonté. Sous cette forme je suis un dragon blanc ou gris clair (en fonction du paysage) aux yeux bleus translucides.


Aujourd'hui ?
Et bien aujourd'hui je suis toujours le même, avec quelques années en plus mais rassurez-vous, ça ne se voit pas. Je suis arrivé à New York après avoir fait un séjour de trois ans dans la Nouvelle-Orléans. J'avais déjà des contacts avec certains individus particuliers rencontré auparavant. L'un d'entre eux avait parlé de moi à un vieux enchanteur assez célèbre qui avait ouvert un Sanctuaire. Sachant que j'allais arriver à New York il m'a contacté pour que je l'aide avec un cas délicat, celui de sa petite fille, une demi-dragon un peu rebelle et allergique à l'autorité adulte. Quoi de mieux pour l'aider qu'un demi-dragon à l'apparence d'un jeune homme de 18-19 ans ? Aux yeux des autres pensionnaires il m'a présenté comme un jeune demi-dragon maitrisant déjà bien ses dons. En dire plus n'est pas nécessaire et puis ça ne regarde personne...